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  • : Le blog des communistes de Saran
  • : Retrouvez sur ce blog les activités, communiqués, publications de la section de Saran du Parti Communiste Français. Nous contacter : pcfsaran@wanadoo.fr
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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 12:11

Prétexter la mise en place d’un tarif progressif pour lutter contre la précarité énergétique est un leurre.

  énergie

Celui présenté n’a aucun objectif social. D’ailleurs, la tranche minimale concernera l’ensemble des consommateurs, les riches comme les pauvres. C’est un projet dangereux car il cantonne les plus pauvres au minimum vital. La facture s’alourdirait dès lors que la puissance souscrite serait dépassée ; c’est donc la restriction par l’argent. Alors qu'il est possible de faire autrement à l'exemple de la proposition de loi des parlementaires communistes et du Parti de gauche instituant un dispositif national de solidarité visant à garantir de manière préventive et simple l'accès au droit fondamental à l'eau.

 

Si nous partageons l’idée de faire attention aux dépenses d’énergies, nous sommes persuadés que le premier chantier à régler est celui de la rénovation thermique, premières sources d’économies d’énergie possibles. Il est donc nécessaire de donner à tous les moyens pour réaliser les travaux de rénovation thermique et de performance énergétique. Ce sont le plus souvent les familles modestes qui occupent des passoires thermiques et ce sont encore ces mêmes familles qui possèdent des équipements électriques à moindre performance énergétique car moins chers à l’achat. 

 

Concernant l’électricité, il existe 8 millions de personnes en précarité énergétique, c’est-à-dire que leurs dépenses énergétiques sont supérieures à 10 % de leurs revenus. Aussi, nous partageons l’idée que le Tarif de première nécessité (TPN) et le Tarif social solidarité (TSS) soient élargis à tous les minima sociaux. Par contre, vouloir réduire son financement à travers la seule Contribution du service public de l’électricité (CSPE) ne nous convient pas : celle-ci est essentiellement financée par l’ensemble des consommateurs via leur facture, y compris par ceux qui bénéficient des tarifs sociaux, alors que les gros consommateurs professionnels en sont exonérés. Il est nécessaire d’avoir une réflexion plus approfondie sur le financement des mesures sociales et plus largement sur l’ensemble des taxes qui composent les factures. Pour la seule CSPE, c’est 133 % d’augmentation en 18 mois, mais seulement 2% de son volume sert au soutien des plus démunis !

 

Le chantier de la tarification progressive est vaste et il mérite fortement que le gouvernement l’inscrive dans le débat énergétique qui s’ouvrira à partir de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre prochain.

 

Le Parti communiste rappelle ses propositions essentielles :

  • Interdiction des coupures pour cause de précarité énergétique en hiver comme en été.
  • Mise en place d’une commission pluraliste (élus, salariés, usagers, entreprises, organisations syndicales, associations, partis politiques) pour fixer en toute transparence les tarifs du gaz et de l’électricité.
  • Gel des tarifs le temps de la révision de la formule tarifaire : décision que peut prendre le Premier ministre.
  • Garantir un vrai service public de l’énergie avec une égalité de traitement et un accès pour tous à une énergie la moins chère possible sur tout le territoire français.
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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 12:08

Tout en prenant acte de l'impatience des Français qui après 10 ans de droite au pouvoir attendent une action gouvernementale à la hauteur des urgences et attentes sociales, le président de la République a fait un discours de la méthode qui au risque de se répéter sera très vite inopérant.

 

L'agenda qui fixe à deux ans "le rythme du redressement du pays" avant d'envisager "la construction d'une société de solidarités" semble remettre à plus tard le changement annoncé et surtout oublie complètement le changement social qui est bien à l'ordre du jour.
 
Ainsi, alors que c'est aujourd'hui qu'il faut un moratoire sur les plans de licenciements boursiers, et que les salariés menacés doivent sentir que le pouvoir est dans leur camp, ceux de PSA apprennent qu'ils seront "accompagnés" par l'État dans les plans de reconversion.

 

Au surplus, son silence absolu sur le Traité européen soumis à ratification alors qu'il n'a pas été renégocié d'une virgule est très préoccupant. Les Français ont droit à ce débat, ils ont le droit de décider.

L'austérité des comptes publics n'est pas la solution, elle est le problème. Et ce sont bien des ressources nouvelles qu'il faut dégager, à commencer par récupérer celles accaparées par les marchés.

 

Le PCF et le Front de gauche sont disponibles pour un tournant politique, celui de la justice sociale et de la relance économique et écologique.

 

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 12:05
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L’Association Nationale des Elus Communistes et Républicains réclame un moratoire immédiat de l’application de la loi Bachelot – HPST


En France, 1/3 de la population renonce aux soins pour des raisons financières et devient ainsi la championne d’Europe en matière d’inégalités de santé.


La loi HPST (Hôpital, Patients, Santé et Territoires – ou loi Bachelot) est la clé de voûte des politiques de privatisation de la santé et de l’Assurance maladie. Après le ministère Bérégovoy, le plan Juppé de 1995 et la loi Douste-Blazy, la loi Bachelot finit le travail et nous conduit vers un système de santé à plusieurs vitesses dans lequel une place de plus en plus importante est offerte au privé.

Les élus locaux et la population expriment de grandes attentes quant aux choix qui seront faits par la Gauche.

Il est urgent de rompre avec les logiques de privatisation et de marchandisation de la santé qui nous ferait passer d’un système collectif et solidaire, où chacun cotise en fonction de ses revenus et reçoit en fonction de ses besoins, à une couverture assurantielle individuelle où chacun reçoit en fonction de ce qu’il peut cotiser.

Il est nécessaire de redonner à la santé publique, à la promotion de la santé et à la prévention, les moyens qui leur font défaut, notamment en matière d’étude et de recherche et de répondre à l’exigence de sécurité sanitaire avec un vrai contrôle démocratique et une mobilisation permanente de tous les acteurs.

Notre système a besoin de se transformer pour répondre aux défis nouveaux, pour aller vers toujours plus d’égalité et d’universalité et pour augmenter encore son efficacité sociale.

Loin du parti pris libéral, nous affirmons que l’accès aux soins, droit fondamental inscrit dans la constitution, doit être exclue de tout échange marchand. Son accès doit être gratuit. Gratuité c’est-à-dire « non payant ». Le coût doit être socialisé. C’est le sens de la sécurité sociale solidaire.

Il est donc indispensable d’arrêter la mise en œuvre de cette loi que les élus de la majorité actuelle avaient combattues lorsqu’elles et ils étaient dans l’opposition.

Un moratoire a été décidé par la ministre de la santé sur la réforme du régime minier. C’est donc possible.

L’ANECR réclame un moratoire immédiat de l’application de la loi Bachelot – HPST le temps de préparer une vraie loi de santé publique.
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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 12:02

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105 expulsions locatives réalisées au 31 août 2012: un bien triste record !

En cet été 2012, la machine à expulser tourne à plein régime. Comme jamais la chasse aux pauvres n'a pas pris de vacances.


Au 31 août 2012, 105 locataires sur le
Loiret, familles avec enfants, personnes seules, ont été expulsés. Du jamais vu. Le triste record de 181 expulsions en 2011, à ce rythme, va être dépassé. Surtout que durant les deux mois qui précédent le 1er novembre, date de la trève hivernale, les bouchées doubles vont être mises.

C'est scandaleux!
Mme la Ministre du Logement interrogée nous indique "qu'elle est très attentive à ces situation de détresse et qu'elle prendra des initiatives prochainement". Heureusement car sans cela, où en serions-nous ?

Je demande et exige:
- un motatoire sur les dossiers d'expulsions
- la mise en place de structures d'hébergement de suite
- l'arrêt des coupures d'énergie ( gaz, eau, électricité)

Ce que nous n'avons pas supporté sous SARKOZY, nous ne le supporterons pas plus sous HOLLANDE. C'est clair !

Michel RICOUD
Conseiller général de la Source
Conseiller municipal d'Orléans
Responsable de la CNL
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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 16:45

Article de l'Humanité du Mardi 4 Septembre

 

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Pierre Laurent assistait ce mardi matin à la rentrée scolaire des élèves de l’école Eugénie Cotton à Bonneuil-sur-Marne (94). L’occasion pour le secrétaire national du PCF de rappeler que la refondation de l’école publique nécessite de poursuivre dans la voie des réformes et exige le rejet de l’austérité budgétaire.


 « Si en cette rentrée scolaire on respire un peu mieux, ce n'est pas encore la rentrée du changement ». Malgré la création de 100

0 postes de professeurs des écoles pour cette rentrée 2012, Pierre Laurent n’a pas manqué d’évoquer le démantèlement de l’école durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Un héritage lourd de conséquences qui nécessite selon lu

i de nouvelles réformes en donnant notamment « la priorité aux ZEP » et à un « rétablissement des postes menacés » tels que les Réseaux d'Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté (RASED).

 

Recruter de nouveaux  enseignants

Le ton doit être donné aussi en vue de la préparation de la rentrée 2013 au travers du recrutement de nouveaux enseignants bien formés. Ce pourquoi Pierre Laurent a proposé « le pré-recrutement sous-statut de fonctionnaire stagiaire et de rester vigilant sur le dispositif de contrats d’avenir professeurs ». Concernant les élèves, le secrétaire nationale a insisté sur l’aménagement des rythmes scolaires qui doivent « aller de pair avec un temps d’école plus important et une scolarisation obligatoire de 3 à 6 ans ».

A l’heure où le débat sur le nouveau traité européen ne cesse de s’amplifier, Pierre Laurent a mis l’accent une nouvelle fois sur l’incompatibilité entre la réalisation de ces ambitions dans le domaine de l’Education et l’austérité budgétaire qui se profile au travers du futur traité européen. Et ce dernier de rappeler à cet égard : « 35 milliards d'euros à économiser, c'est 2 fois la totalité du budget consacré par l'État à l'enseignement primaire public. C'est insupportable dans la durée »

Bonnehorgne Xavier

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 12:37

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Départ en car de Saran

Samedi 15 Septembre - 7h parking de la mairie de Saran

Réservation 02 38 77 80 50

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 12:33

 

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Signez également la pétition sur www.pcf.fr ou www.humanite.fr

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 12:28

pôle emploi

"Il faut de la croissance pour pouvoir créer des emplois et ainsi lutter véritablement contre le chômage" (Michel Sapin)


Mais il faut aussi des emplois et du pouvoir d'achat pour relancer la croissance donc les contrats d'(in)avenir ne sont pas la solution, l'austérité avec le pacte budgétaire européen non plus tout comme ne rien faire contre les licenciements boursiers.

 

Contre le chômage, des actes !!

retrouvez nos propositions sur www.loiret.pcf.fr ou www.pcf.fr 

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 12:20

ecole-pcf.jpgAvec la défaite de Nicolas Sarkozy, l’étau s’est un peu desserré autour de l'école. Il est urgent de changer de politique, les Français l'ont voulu. Pour la première fois, la gauche est majoritaire à l’Assemblée et au Sénat, on peut donc enfin en finir avec les politiques libérales. (...)

L’urgence : en finir avec la pénurie !


1000 postes de plus dans le primaire, 300 dans le secondaire ne suffiront pas à réparer les dégâts causés par des années de suppressions de postes. Il faut en finir avec la pénurie. Nos enfants ne peuvent pas attendre !


Dès maintenant, il faut :

  • recréer les 2500 postes de RASED supprimés pour lutter contre l’échec scolaire.
  • relancer la formation des enseignants et des personnels : rétablir l'année de stage à mi-temps et mettre en place dès la rentrée prochaine le pré-recrutement des futurs enseignants.
  • rétablir les postes supprimés dans la dernière vague, sous statut de la fonction publique d’État. Le rattrapage des suppressions des années précédentes devra se faire au cours des rentrées prochaines. Priorité aux REP, aux zones rurales, et aux lycées professionnels, qui ont été les plus touchés.
  • Interdire toute demande de contribution financière des familles aux frais de scolarité (sorties, etc.), pour une école vraiment gratuite.

Pour cela, la France doit se donner les moyens d’une politique de progrès pour l’éducation. Nous n’accepterons pas que ces moyens soient prélevés sur un budget de l’État constant, au détriment des autres services publics (santé, justice,...). Il faut donc créer des ressources nouvelles, en réformant la fiscalité pour prendre l'argent là ou il est, dans les poches des financiers et des plus riches, pas des salariés.La France doit réclamer la création d’un fonds européen solidaire, à gestion démocratique et abondé directement par la Banque centrale européenne, institution publique, pour financer les
services publics de façon solidaire, partout en Europe.

 

Retrouvez toutes nos propositions sur www.pcf.fr

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 08:15

Ecoutez le lien de France Bleu Orléans

 

http://soundcloud.com/fborleans/mathieu-gallois-militant

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