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  • : Le blog des communistes de Saran
  • : Retrouvez sur ce blog les activités, communiqués, publications de la section de Saran du Parti Communiste Français. Nous contacter : pcfsaran@wanadoo.fr
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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 11:50

bargouthi.pngLa libération de Marwan Barghouthi constituerait la preuve de la volonté des Israéliens d'ouvrir enfin la voie à la paix 

Le gouvernement israélien n'a pas voulu la réussite des négociations de paix qui devaient se terminer le 29 avril. En poursuivant de manière exponentielle (+123 %) la colonisation, en refusant fin mars de libérer le 4e contingent de prisonniers « d'avant Oslo » comme il s'y était engagé, Israël a montré son absence de volonté d'aboutir à un accord.

 

Israël a pris prétexte de l'accord entre l'OLP et le Hamas du 23 avril sur la formation d'un gouvernement d'union pour accuser le président Abbas d'avoir choisi « le Hamas et non la paix » et faire porter aux Palestiniens la responsabilité de l’échec des pourparlers – c'est un leurre et les réactions négatives d’Israël et des États-Unis ne doivent pas cacher celles, plus positives, de l'UE et de l'ONU qui soutiennent l'unité palestinienne sur la base de la reconnaissance d’Israël et de la non violence .

La France comme l'UE doivent soutenir le processus de réconciliation nationale palestinienne.

Pour le PCF, c'est plus que jamais le moment de construire sous l’égide de l'ONU une Conférence internationale pour la paix au Proche-Orient qui permette de relancer un véritable processus de négociations de paix sortant du tête à tête inégal entre les deux pays.

Dans cette perspective, la libération de Marwan Barghouthi et de tous les prisonniers politiques palestiniens constituerait la preuve de la volonté réelle des autorités israéliennes d'ouvrir enfin la voie à une paix juste et durable avec les Palestiniens.

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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 11:33

Lors de la récente campagne municipale saranaise, une colistière de la liste socialiste a déposé une plainte contre la présidente du comité local du Secours Populaire mettant en cause ses activités de bénévole.

Suite à cette plainte, la présidente du comité du Secours Populaire a dû subir un interrogatoire de plus de 2 heures au commissariat d'Orléans et en est ressortie très affectée, n'étant coupable d'aucune faute. Cette plainte est classée sans suite depuis le lundi 14 avril 2014.

Les élu-e-s du groupe "Continuons avec vous pour Saran" se réjouissent de cette conclusion mais tiennent à condamner le fait que l'on s'en prenne à des bénévoles qui œuvrent chaque jour sans compter leur temps, en faveur des plus démunis.

C'est pourquoi nous appelons les Saranais à se rassembler le jeudi 24 avril prochain, à 18h 30, devant le comité du Secours Populaire, situé au 124 de la rue des Bergeronnettes, pour soutenir la présidente locale et l'ensemble des bénévoles du SPF de Saran.

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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 11:17

La baisse des dotations de l'Etat aux collectivités est aussi injuste qu'inefficace !

Le conseil municipal de Saran réuni ce 14 avril a approuvé des taux d'imposition communaux inchangés pour 2014 et a adopté une motion relative à la diminution des dotations envers les collectivités locales et au nécessaire développement des services publics locaux.

Les services fiscaux ont informé la ville il y a seulement quelques jours de la diminution de 227 264€ de la dotation globale de fonctionnement (DGF) allouée par l'Etat au titre de l'année 2014. Cette diminution brutale d'environ 12% par rapport à 2013 équivaut pour le budget de Saran au financement annuel de 7 postes de catégorie C ou à environ 28 000 repas à la cantine scolaire !

Le projet de Loi de finances pour 2014 prévoit de réduire de 1,5 milliard d'euros par an les dotations aux collectivités dans les trois prochaines années, soit une diminution de 840 millions de la DGF pour les communes. Cette participation accrue et contrainte des collectivités locales au redressement des finances publiques est injuste et inefficace.

Injuste parce que les collectivités locales, astreintes à l'équilibre budgétaire, n'ont aucune responsabilité dans le creusement de la dette et la nette détérioration des finances publiques depuis une décennie ;

Injuste parce que les dotations de l'Etat aux collectivités locales sont la compensation, souvent incomplète, des transferts de charge opérés par l'Etat depuis les premières Lois de décentralisation il y a plus de trente ans ;

Inefficace parce que les collectivités, en assurant près de 70 % de l'investissement public, participent à la croissance économique comme au développement de l'emploi.

En cette période ce crise où les besoins de protection de la population explosent, où la nécessité de financer des projets d'aménagement structurants et de renforcer les services publics locaux est encore plus forte, diminuer les dotations aux collectivités réduit dangereusement l'action des communes, des départements et des régions.

Fragiliser encore davantage la situation de la grande majorité de nos concitoyens et ralentir l'activité économique locale constituent un non-sens au moment où l'action publique devrait être orientée uniquement vers l'emploi et la justice sociale.

Ainsi, plutôt que de multiplier les cadeaux fiscaux aux grandes entreprises, il est urgent :

  • de revenir immédiatement sur la diminution des dotations aux collectivités ;
  • d'annuler la hausse de la TVA imposée depuis le 1er janvier dernier ;
  • de rétablir un impôt économique territorial assis sur le capital des entreprises et taxant les actifs financiers, afin de ponctionner efficacement la sphère financière et spéculative de l'économie au bénéfice des seuls secteurs productifs ;
  • de renforcer la lutte contre l'évasion et la fraude fiscales ;
  • de modifier l'assiette de la taxe d'habitation pour la rendre plus juste.

Plus largement, le conseil municipal de Saran demande au gouvernement de mettre enfin en œuvre les mesures de justice fiscale nécessaires à la fois au consentement à l'impôt de nos concitoyens, à la libre administration des différentes collectivités territoriales ainsi qu'à la relance économique forte dont notre pays a besoin et dont les collectivités locales doivent être partie prenante.
Cette motion a été adoptée par 26 voix pour et 7 abstentions (groupes "divers droite" et socialiste).

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 18:12

Après la débâcle électorale des élections municipales et l'expression, par le vote ou l'abstention, d'un rejet de la politique gouvernementale menée depuis le début du quinquennat, pour toute réponse, Manuel Valls propose de ne rien changer à ce qui vient d'etre sanctionné. Il le fait avec brutalité, en enfilant des gants de boxe pour trahir la gauche et les promesses de changement.

Les femmes et les hommes qui se reconnaissent dans les valeurs de gauche auront en effet face à eux un premier ministre de combat qui entend, dans la continuité des politiques menées par la droite puis par le gouvernement Ayrault, poursuivre la destruction de notre modèle social et républicain.

Visuels - Quand on est de gacuhe...La déclaration de politique générale de Manuel Valls est le programme rêvé par la droite et le Medef. Le patronat réalise un carton plein avec le pacte de responsabilité et l'évolution sur la fiscalité des entreprises sans la moindre contre-partie. Toutes ses revendications sont reprises avec une gigantesque trappe à bas salaires avec l’exonération totale des charges pour un SMIC. Au nom de la « solidarité », la baisse des cotisations sociales salariales, qui avait été proposée en son temps par Laurence Parisot, vient compléter la feuille de route d'un premier ministre dont le monde du travail, la jeunesse et les territoires ont tout à craindre.

Dans cette déferlante d'upercuts, Valls a retenu ses coups en un seul moment, en ne donnant pas le détail des 50 milliards d'euros prélevés dans les caisses de l'Etat, de la sécurité sociale et des collectivités territoriales. Les députés socialistes auraient-ils, ce jour, pu en supporter davantage. Cette véritable bombe a retardement est programmée dans les prochains jours. Hollande et Valls sont minoritaires à gauche et dans le pays sur leurs intentions réelles. La crise politique et démocratique va donc se durcir et la situation sociale s'aggraver. Jusqu'où tout cela peut aller ?

La question de la restructuration de la refondation de la gauche, en terme de projet et de rassemblement, est plus que jamais d'actualité. Elle se donne rendez-vous le 12 avril à Paris avec la manifestation contre l'austérité.

Le pacte de responsabilité va piller la sécurité sociale

Le gouvernement annonce une ponction sans précédent sur la sécurité sociale. Les régressions déjà portées sur l'accès aux soins, les retraites de base, les retraites complémentaires, la politique familiale, l'assurance-chômage ne vont pas « suffire » à ce pacte.

En se soumettant au diktat de la commission européenne, plutôt que d'agir pour la transformation de sa politique, le gouvernement envisage une somme de 21 milliards qui serait ponctionnée sur la sécurité sociale. En fait, le pacte de responsabilité sera financé, pour la moitié, par une ponction sur la sécurité sociale. Il serait payé directement par une baisse de la sécurité pour les salarié-e-s, les retraité-e-s, les chômeurs, les jeunes.

C'est pour opérer cette ponction insupportable que le budget de la sécurité sociale a été retiré au ministère des affaires sociales.

Les profits peuvent être tranquilles, les dividendes aux actionnaires, les grands groupes financiers ne seront pas concernés par cette nouvelle cure d'austérité.

Décidément ce pacte est inacceptable, il n'est ni responsable, ni solidaire. Au contraire, la gauche doit mener une politique de reconquête de la sécurité sociale. Il faut agir pour une sécurité sociale qui rembourse à 100% les soins prescrits, développer le service public hospitalier, le service public ambulatoire de proximité. Il faut agir pour une sécurité sociale universelle, et non la piller.


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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 18:00

DEPART EN CAR DE SARAN

11h parking de la Mairie

Inscriptions au 02 38 77 80 50

Près de 50 organisations politiques, syndicales et associatives appellent à participer à la marche unitaire du 12 avril à Paris

Nous n’en pouvons plus de voir la droite et l’extrême-droite battre le pavé avec leurs cortèges de haine de l’autre, d’intolérance, de racisme, de sexisme, d’homophobie et d’intégrisme.

En France, comme dans toute l’Europe, la rigueur budgétaire et l’austérité imposées par la Commission européenne, François Hollande et le gouvernement pour satisfaire les marchés financiers nourrissent ce climat malsain. Les conséquences sont là : services publics démantelés, acquis sociaux mis à mal… Le chômage monte, la précarité s’étend, les jeunes galèrent, les salaires et les retraites sont en berne. Les inégalités se creusent tandis que les grandes entreprises versent aux actionnaires des dividendes insolents. Partout ces politiques provoquent indignations, colères et désespoirs. Elles nous révoltent.

Elles s’accompagnent du recul général des droits : à l’éducation, à l’emploi, à un revenu correct, à la santé, à un logement stable et décent.. Les inégalités d’emploi et de rémunération attaquent plus durement les droits des femmes et des migrant-e-s. La répression s’abat sur les sans papiers, les roms, les plus précaires, et celles et ceux qui les défendent. Alors que des choix politiques résolument à gauche devraient s’imposer face à la crise, les renoncements du gouvernement devant les exigences du Medef et de la droite en matière sociale, environnementale, familiale, et sur le droit de vote des étrangers… scandalisent.

Avec l’assentiment enthousiaste du Medef, le président de la République veut désormais faire du « pacte de responsabilité » le cœur de sa politique. Au patronat, il octroie 35 milliards d’allègement de cotisations. Qui peut croire que ce nouveau cadeau permettra de lutter contre le chômage ? Devant un Medef qui refuse de s’engager sur des créations d’emplois, le gouvernement Ayrault s’engage, lui, à réduire les dépenses publiques de 50 milliards d’euros. Dans la ligne de mire, la sécurité sociale et les services publics. Mais ce sont aussi les collectivités territoriales asphyxiées, les associations étouffées, la culture sacrifiée. Ce n’est décidément pas cela que nous voulions, nous qui, par millions, avons contribué à chasser Sarkozy.

Personnalités morales, acteurs et actrices du monde de la culture et des arts, du monde du sport, responsables syndicaux, associatifs, politiques, nous sommes divers par nos engagements. Mais ensemble, nous voulons construire une dynamique pour une alternative sociale, démocratique, écologique et féministe, fondée sur la solidarité. Nous appelons le samedi 12 avril à Paris à une marche nationale d’espoir à gauche, contre l’extrême droite, pour l’abandon du « pacte de responsabilité », pour une juste distribution des richesses. Cette marche ne restera pas sans lendemain.


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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 08:54

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, sénateur appelle "au rassemblement et à la construction commune"

Extrait de sa déclaration devant la presse le 3 avril 2014

"J'appelle les forces vives de notre peuple, les forces vives de la gauche sociale, politique, syndicale, culturelle, intellectuelle à se ressaisir. Je les invite à se rapprocher, à parler, à redéfinir ensemble les objectifs d'un nouveau cap politique à gauche, à décider d'agir ensemble pour imposer le retour à ces choix. Je leur lance à toutes et à tous un appel solennel au rassemblement et à la construction commune.

Aux travailleurs de toutes conditions, aux jeunes, aux abstentionnistes qui ne se reconnaissent plus dans le pouvoir actuel mais se reconnaissent dans les valeurs d'égalité, de justice, de fraternité de la gauche, aux socialistes qui ressentent, je le sais en grand nombre, douloureusement le désastre en cours, aux écologistes qui viennent de décider de sortir du gouvernement, à tous, je dis travaillons ensemble pour reconstruire une feuille de route partagée, une ambition commune, l'espoir d'une alternative politique à gauche.

Les besoins sont immenses, la France à la force d'y répondre.

Ensemble, nous pouvons refuser le pacte de responsabilité imposé par le Medef et les 50 milliards de réduction des dépenses publiques, en exigeant la remise à plat des politiques d'exonération de cotisations sociales coûteuses et inefficaces pour reconstruire de nouvelles politiques d'emplois, de formations, de services publics.

Ensemble, nous pouvons travailler à de grands programmes de relance de l'investissement public, industriel et de services, adossé à la mobilisation du crédit bancaire, de l'épargne et à un changement de la politique monétaire pour, d'un même mouvement, répondre aux immenses besoins de développement du pays et engager l'indispensable mutation sociale et écologique de tout notre système productif.

Ensemble, nous pouvons exiger l'ouverture de grandes conférences sociales, pour des États Généraux de la justice fiscale, la relance des services publics, la réouverture de toutes les négociations salariales, la revalorisation des minimas sociaux.

Ensemble, nous pouvons pousser la France à engager le bras de fer contre les orientations ultra-libérales européennes pour sortir des politiques d'asphyxie austéritaires, et permettre la relance sociale, industrielle et écologique dont les peuples d'Europe ont un besoin commun.

Le sursaut citoyen et populaire de toutes les forces vives de la gauche doit se manifester, sans attendre, et se consolider dans la durée.

C'est dans cet esprit que nous avons initié, avec les forces du Front de gauche et de nombreuses personnalités et responsables syndicaux, associatifs, politiques, culturels, la grande marche du 12 avril contre l'austérité, pour l'égalité et le partage des richesses."


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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 20:31

Maryvonne Hautin et la liste Continuons avec vous pour Saran réélues dès le 1er tour !
La liste de large rassemblement conduite par la maire sortante l'a emporté dès le 1er tour avec plus de 55% des voix. La liste de droite recueille un tiers des suffrages exprimés tandis que le parti socialiste recule à nouveau.


La participation électorale s'est élevée à 58,34% (61,06% en 2008).

Inscrits : 10 886

votants : 6351

nuls et blancs : 254


Notre liste a recueilli 3390 voix et 55,6% des suffrages (62,9% en 2008 et 54,3% en 2001 avec Michel Guérin comme tête de liste).
La liste de droite conduite par Laurent Lhomme a obtenu 2051 voix et 33,64% (22,8% avec Jean-François Sellier et 23,2% en 2001 avec Françoise Defouloy).
La liste présentée par le parti socialiste et ses affidés locaux a recueilli 656 voix et 10,76% (14,3% en 2008 avec Olivier Frezot et 22,5% en 2001 avec Luc Tafforeau).

Voici vos élus de la majorité qui siègeront au conseil municipal : Maryvonne Hautin, Christian Fromentin, Sylvie Dubois, Jacques Mazzuca, Aziza Chaîr, José Santiago, Jeannine Lachaud, Bernard Dugaleix, Béatrice Bournaveaux, Michel Guérin, Pascale Petit, Mathieu Gallois, Josette Sicault, Gérard Vesques, Angèle Guillaumin, Alexis Boche, Armelle Gelot, Jean-Paul Vanneau, Nathalie Blin, François Mamet, Patricia Biyida-Bikondi, Fabrice Boisset, Florianne Grollau, Serge Patinote, Marie-Françoise Diaz et Philippe Dolbeault.

Maryvonne Hautin, Christian Fromentin et Sylvie Dubois siègeront également au conseil d'agglomération.

Nous remercions toutes les saranaises et tous les saranais de la confinace qu'ils nous ont renouvelée pour les sux prochaines années. Nous vous donnons rendez-vous Samedi 29 Mars à 10h30 dans la salle du conseil pour le premier conseil municipal de cette mandature, l'élection du Maire et des adjoints.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 21:25

affiche_paix_en_Palestine.jpgUne rencontre a eu lieu jeudi 20 mars entre Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français (PCF) et Taoufiq TAHANI, président de l'Association France Palestine solidarité (AFPS) au siège du PCF. Étaient également présents : Lydia Samarbakhsh, chargée des Relations internationales à la Coordination nationale du PCF, et Didier Fagart, secrétaire général de L'AFPS.

La rencontre qui s’est déroulée dans un excellent climat avait pour objectif de procéder à un échange de vues sur la situation de la Palestine et d’examiner, à la fois, les exigences politiques à porter à l'attention du gouvernement français, et les actions communes susceptibles d’être menées en ce sens.

Les deux parties partagent la même appréciation et inquiétude de la situation sur le terrain, et des difficultés majeures auxquelles font face les Palestiniens, sur le plan politique, économique et social, ainsi que sur la responsabilité première du gouvernement israélien dans le maintien de cette injustice, qui constitue une violation permanente du droit international. Ils ont souligné les obstacles majeurs à tout processus de paix que représentent:

L’occupation de la Cisjordanie par l’armée israélienne, la répression des manifestations pacifiques des Palestiniens, les arrestations arbitraires ;

- La poursuite de la colonisation, tant dans la zone C de Cisjordanie qu’à Jérusalem Est, pour empêcher la création de l’État palestinien ;

- Le blocus de Gaza appliqué par l’État d’Israël depuis 7 ans et qui place 1.7 million de Palestiniens dans une situation humanitaire insupportable.

Cette situation est connue de tous, et dénoncée par une grande majorité de pays, à l’Assemblée générale de l’ONU, dans les comités spécialisés, et dans nombre d’autres instances internationales et de la société civile.

En revanche, la volonté politique pour y mettre fait défaut et se traduit par l’inertie des gouvernements et de l'Union européenne qui se défaussent sur les négociations bilatérales entre Israéliens et Palestiniens, alors que ces négociations ne peuvent déboucher, sans un cadre multilatéral fondé sur le droit international.

Le gouvernement israélien actuel jouit ainsi d'une impunité sans limite qu'il comprend comme un encouragement à poursuivre sa politique néfaste pour les deux peuples, palestinien et israélien.

S’agissant de l’Union européenne, si les « lignes directrices » constituent un premier pas important dans l’affirmation du droit, nous sommes encore loin du compte. Il est temps de traduire en actes l’opposition à la politique de colonisation menée par le gouvernement israélien et d’appliquer des sanctions contre Israël tant que celui-ci continue d'ignorer le droit.

La France de son côté peut et doit agir. En cette année de solidarité mondiale avec le peuple palestinien à l'initiative de l'ONU, le rôle de la France doit être déterminant pour ouvrir la voie d'une paix juste et durable.

Les deux parties se sont accordées sur les exigences qu’elles portent à l'attention du président français et du gouvernement, et qui engagent la responsabilité de notre pays:

1. La reconnaissance pleine et entière par la France de l’Etat de Palestine, dans le prolongement de ses votes pour l’admission à l’Unesco et l’AG de l’ONU: un soutien sans faille doit être apporté aux demandes d'adhésion de la Palestine aux instances internationales auxquelles elle candidate;

2. L’identification pour l'interdiction sur le territoire français des produits des colonies israéliennes;

3. La recommandation explicite aux entreprises françaises de ne pas engager de relations d’affaires avec toute entreprise ou collectivité israélienne qui participe, directement ou indirectement, à la colonisation;

4. Le soutien à l'exigence et à un processus de dénucléarisation régionale;

5. Le retrait des circulaires du ministère de la Justice de février 2010 et mai 2012 (dites circulaires Alliot-Marie et Mercier), supports des poursuites menées aujourd’hui contre les militants français pour leur participation au boycott citoyen.

L'AFPS et le PCF ont également convenu de conjuguer leurs efforts pour la libération de Marwan Barghouti et de tous les prisonniers politiques palestiniens actuellement détenus illégalement en Israël.

Nos organisations conjugueront leurs efforts pour populariser et porter ces exigences politiques de justice et de paix qui rencontrent d’ores et déjà un large soutien dans l’opinion française.

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 15:29

Face à la situation sociale vécue par les salariés du privé et du public, les privés d’emploi et les retraités de notre pays, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires ont décidé de faire du 18 mars une journée interprofessionnelle de mobilisation massive. Le Parti communiste français et le Front de gauche soutiennent cette mobilisation et appellent à y participer.

Rendez-vous à Orléans le 18 Mars

10H30 PLACE DU MARTROI

 

HOLLANDE FAIT LA POLITIQUE DU MEDEF

Le président de la République accélère les choix politiques qui, partout en Europe, depuis de longues années, ont imposé misères et régressions aux populations. On ne sortira pas ainsi de la crise provoquée par le libéralisme.

Un Pacte d'irresponsabilité

Avec le pacte de responsabilité, les cadeaux aux grands patrons continuent. Comment croire encore les promesses de retombées pour l'emploi alors même que le Medef refuse le moindre engagement concret ? En proposant la fin des cotisations familiales patronales, le gouvernement a répondu à une vieille exigence de classe et fait un nouveau cadeau de 30 milliards au patronat après les 20 milliards du CICE. On connaît les résultats de cette politique . La part des profits dans la richesse nationale ne cesse d’augmenter. Les dividendes versés aux actionnaires dans le monde, ont dépassé, en 2013, 1000 milliards de dollars. De 2009 à 2013, ils ont progressé de 43 %. La France, avec 50 milliards en 2013, est le troisième pays le plus « généreux » dans le monde. Quel salaire peut se prévaloir d'une telle augmentation ?

Dans le même temps, des dizaines de milliers de salariés sont jetés à la rue, la précarité explose, le pouvoir d'achat baisse.

C 'EST LE PEUPLE QU'IL FAUT ENTENDRE

Les salarié-es ont raison de se mobiliser contre ces nouvelles atteintes à leurs vies et à leurs droits. Ce n’est pas en augmentant les dividendes des actionnaires que l’on créera de l’emploi, que l’on renforcera notre protection sociale ou le pouvoir d’achat. Pour changer la donne, il faut inverser les logiques actuellement à l’œuvre. L’accélération libérale assumée du gouvernement trouble et révolte tous ceux qui ont le cœur à gauche. Le Front de gauche s’oppose à cette politique. Il est déterminé à rassembler pour combattre le pacte de responsabilité présidentiel et pousser en avant une alternative utile socialement et écologiquement soutenable.

http://www.pcf.fr/sites/default/files/visuel_affiche_elues_utiles_0.pngMAINTENANT ÇA SUFFIT

De nombreuses personnalités sont en train de se rassembler pour prendre l'initiative d'une marche contre l'austérité, pour l'égalité et le partage des richesses qui aura lieu le 12 avril, appuyés par des associations, syndicats et organisations politiques. Une « marche nationale d'espoir à gauche contre l’extrême droite, pour l'abandon du « Pacte de responsabilité », pour une juste distribution des richesses ». Un premier pas qui ne restera pas sans lendemain pour une dynamique rassembleuse pour des alternatives à l'austérité.


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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 15:36

http://www.pcf.fr/sites/default/files/culture_7.jpg

« La crise ne rend pas la culture moins nécessaire, elle la rend plus indispensable.... La culture c’est l’avenir, c’est le redressement, c’est l’instrument de l’émancipation et le moyen de faire une société pour tous.... C’est la raison pour laquelle je réaffirme que la culture doit être une priorité majeure , une ambition commune... J’affirme que le budget de la culture sera entièrement sanctuarisé durant le prochain quinquennat »

Ainsi parlait François Hollande au Bis de Nantes durant la campagne des présidentielles. Un peu moins de 3 ans plus tard la réalité est cruelle : d’ambition commune point du tout, de priorité majeure que nenni, le budget sanctuarisé aux oubliettes !

Dès 2012 et l’élection présidentielle « le gel » sarkozyste des crédits culture fut maintenu. 2013 connut une baisse du budget du ministère de la culture sans précédent depuis sa création en 1959. Bis-répétita  en  2014. Tout laisse craindre une accélération de ces baisses sur fond d’austérité renforcée et de réforme territoriale. On nous parle de -18 % pour l’État d’ici 2017. Il faut bien paraît-il que « la culture prenne sa part » (sic !) des 50 milliards de baisse de la dépense publique promis par François Hollande au MEDEF dans le cadre du « pacte de responsabilité ».

Dans ces conditions comment voulez- vous que l’éducation artistique ne soit pas devenue un catalogue sans cohérence entre éducation et culture, cantonnée aux marges du périscolaire, confiée à des collectivités sans moyens humains et financiers.

Comment voulez-vous que la loi d’orientation pour la création ne se perde pas dans les sables de l’austérité et d’un manque dramatique d’ambition politique.

Comment voulez-vous que le gouvernement résiste au MEDEF sur le régime des intermittents alors qu’il lui a cédé sur tout le reste.

Comment voulez-vous enfin que les collectivités asphyxiées budgétairement maintiennent la part considérable qu’elles assument en termes de politiques culturelles publiques ?

Nous prenons acte de la récente prise de position de la Ministre de la culture contre le MEDEF sur le dossier du régime de l’intermittence ou encore celle du secrétariat national du Parti socialiste critiquant les projets gouvernementaux, notamment sur la décentralisation. Mais nous ne saurions trop mettre chacun devant ses responsabilités. On ne peut pas d’un côté dire que « la culture doit prendre sa part » des politiques d’austérités et de l’autre soutenir les luttes qui les combattent. Il faudra bien à un moment sortir de l’ambiguïté.

Il est en effet urgent de redonner du sens et de l’ambition à la politique culturelle de notre pays. La culture est un bien commun et un vecteur d’émancipation humaine. L’existence et le développement du service public de la culture est la clé essentielle de la construction d’une alternative à ce monde vermoulu par les inégalités sociales, la concurrence entre les individus, les peuples et les territoires, la haine et le rejet de l’autre, le consumérisme anesthésiant progressivement la création et la pensée.

Donner du sens et de l’ambition à nos politiques publiques de la culture conjointement assumées par l’État et les collectivités locales c’est :

Renforcer le soutien à la création et l’invention en donnant un nouveau souffle à l’imaginaire, en permettant à l’art d’explorer les nouvelles voies de l’émancipation, en garantissant aux artistes les moyens de vivre et de créer, notamment par des budgets publics conséquents- équivalent à notre sens à 1 % du PIB- et un régime d’assurance chômage mutualisé.

Partager le sensible au même titre que la connaissance parce que c’est indispensable au « vivre ensemble » et au « faire société ». L’éducation artistique à l’école, l’éducation populaire dans la cité, le retour de la culture au cœur du travail, doivent jeter les bases d’un renouveau de la démocratie culturelle.

Prendre conscience dans l’univers mondialisé que la rencontre des cultures change chacune d’elles par la fréquentation des autres, « bousculent nos différences et produisent de l’imprévisible » (E. Glissant), travaillant ainsi à la production d’une nouvelle culture commune universelle, plurielle, libre et fraternelle.

Une telle ambition pour l’art et la culture ne concerne pas seulement les artistes et les acteurs culturels, c’est l’ensemble de notre peuple qui doit être mobilisé pour résister à la désespérance et au retour de la barbarie, pour faire de la culture le moteur de la transformation sociale, la condition d’une démocratie citoyenne et le ferment d’une autre politique à gauche.

Il ne peut plus y avoir d’exception culturelle dans un océan de servitude, de régression sociale et d’obscurantisme idéologique. 

Se battre pour refonder le service public de la culture c’est inscrire ce combat dans celui, plus large, qui se mène à gauche, pour une autre politique de développement humain, de progrès social, de transition écologique et de révolution citoyenne. 

C’est pourquoi nous voulons travailler au rassemblement pour refonder le service public de la culture et lui redonner du souffle, du sens et de l’ambition. Mais nous sommes aussi disponible pour travailler à un front plus large de tous ceux et celles qui cherchent une issue progressiste et émancipatrice à la crise.

 

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