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  • : Le blog des communistes de Saran
  • : Retrouvez sur ce blog les activités, communiqués, publications de la section de Saran du Parti Communiste Français. Nous contacter : pcfsaran@wanadoo.fr
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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 16:23

Caravane départementale contre l'austérité

Le PCF vous donne la parole !

Un an après la victoire de François Hollande à l'élection présidentielle, l'espoir de changement a laissé la place à la déception et à la colère.

Le Parti Communiste Français et le Front de Gauche défendent l'idée qu'une autre politique est possible à gauche, une politique qui réponde véritablement aux besoins humains.

Ce nouveau projet, nous voulons le contruire avec vous, avec toutes celles et ceux qui ont souhaité le changement au primtemps dernier. C'est pour cela que nous avons organisé une "caravane départementale contre l'austérité" et que nous venons à votre rencontre.

Après avoir tenu un point de rencontre dans les quartiers du Vilpot et du Square des Hirondelles, nous serons présents le

SAMEDI 8 JUIN

DE 10H A 12H

AU BOURG DE SARAN

Un stand sera présent entre la boucherie et la boulangerie, n'hésitez pas à venir échanger avec nous autour d'un café ou d'un jus de fruit


Photo : Les militants communistes de Saran étaient présents Mercredi en fin d'après-midi au Square des Hirondelles dans le cadre de la caravane départementale contre l'austérité initiée par le PCF 45. Nous continuons nos points de rencontre dans les différents quartier afin d'échanger avec vous sur la situation actuelle et les mesures à défendre ensemble pour une amélioration de nos vies.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 16:02

Le chantier de la future réforme des retraites devrait s’ouvrir dans les prochains jours avec la remise au président de la République du rapport établi par la commission pour l’avenir des retraites, un groupe d’experts présidé par Yannick Moreau, chargé de faire des préconisations. La concertation avec les syndicats et le patronat débutera lors de la conférence sociale des 20 et 21 juin, et se poursuivra durant l’été. Le gouvernement déposerait un projet de loi devant l’Assemblée fin septembre, les débats parlementaires et le vote devant intervenir à l’automne. Un schéma qui ne laisse guère de place à l’organisation du débat public qu’un tel sujet mérite. Ni à la mobilisation. Fruit du hasard? Ou bien soumission à l’injonction de la Commission européenne qui, la semaine dernière, en échange du délai de deux ans donné à la France pour réduire à 3% son déficit public, lui demandait de mener à bien, dès cette année, une réforme des retraites. Réforme qui, selon Bruxelles, devrait s’attaquer aussi bien à l’âge légal et à la durée de cotisation, pour les augmenter, qu’aux règles d’indexation des pensions...

L'espérance de vie stagne

S’il écarte un nouveau relèvement de l’âge légal, le gouvernement envisage clairement une hausse de la durée de cotisation. « Dès lors que l’on vit plus longtemps, on devra travailler plus longtemps », assénait François Hollande, lors de sa dernière conférence de presse. Feignant d’omettre que si l’espérance de vie s’allonge, l’espérance de vie en bonne santé tend, elle, à stagner : « Les années de vie supplémentaires sont vécues avec des limitations d’activité », souligne-t-on à l’Inserm. Surtout, une telle mesure pénaliserait durement les nombreux salariés à la carrière impactée par le chômage et la précarité, et singulièrement les femmes. Le Medef n’en a cure, et préconise, à l’image de Pierre Gattaz, le favori pour la succession de Laurence Parisot, de faire passer la durée de cotisation à 43 ans « le plus rapidement possible », et de porter l’âge légal de départ de 62 à 65 ans à l’horizon 2040.

Inférieur à l'inflation

L’autre piste envisagée, à demi-mot pour le moment, par le gouvernement, touche au niveau des pensions : sur l’exemple, salué par François Hollande, de ce que le patronat a réussi à imposer dans les régimes de retraites complémentaires, lors de la dernière négociation, il s’agirait de faire évoluer les retraites à un niveau inférieur à l’inflation. Après avoir soumis les retraités imposables à un prélèvement de 0,3 % au titre du financement des dépenses pour la dépendance, cette désindexation des pensions ferait baisser le pouvoir d’achat des quinze millions de retraités. Un coup dur pour ceux-ci, pour l’activité économique à laquelle ils contribuent puissamment par leurs consommations. Et un très mauvais signal pour les jeunes générations, aux yeux desquelles notre système de retraite apparaît de moins en moins comme synonyme de garanties.

Dans l'Humanité de ce lundi, sondage exclusif CSA sur la réforme des retraites - cliquez sur le lien suivant link. 83% des Français sont inquiets; 78% sont prêts à se mobiliser; 64% choisissent la mise à contribution des revenus financiers pour assurer l'équilibre du système.


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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 15:53

L'éditorial du bulletin municipal de ce mois de juin est consacré aux Rencontres saranaises qui se dérouleront samedi et dimanche prochains dans le parc du château de l'Etang.

Nous sommes à quelques jours des Rencontres saranaises pour lesquelles services municipaux, associations, entreprises ont travaillé ces derniers mois. Le but de ces deux jours, outre le côté festif qui prédominera surtout si le soleil se joint à nous, est de mettre en valeur toute la notion du service public rendu par les services municipaux à la population saranaise, que ce soient dans les prestations telles que les services sociaux, éducatifs, sportifs, culturels, mais également la gestion de l’eau, le travail en régie fait au quotidien comme la restauration scolaire, l’entretien des voiries, des bâtiments, etc...

Cela permet également aux acteurs locaux que sont les associations qui tiennent une grande place dans l’animation de la vie municipale ou encore les entreprises saranaises et leur savoir faire, de se rencontrer, d’échanger, de valoriser leurs activités.

Heure par heure, vous découvrirez dans le programme les différentes prestations, concerts, spectacles pour grands et petits, démonstrations sportives, conférences, expositions, débats... tous les grands moments de cette Fête. Sans oublier les stands restauration qui seront présents pour vous tout au long de ces deux jours.

À l’heure où les communes sont de plus en plus malmenées, que ce soient avec les réductions injustes des dotations allouées par l’État, ou avec les lois de décentralisation qui correspondent en fait à éloigner de plus en plus les citoyens des centres de décisions et vider les communes de leurs prérogatives pour les transférer vers des intercommunalités, il est plus que jamais nécessaire d’ouvrir grand les portes des services publics locaux. J’en profite pour remercier tous les acteurs qui oeuvrent pour faire de ces deux jours une belle réussite.

À bientôt sur les Rencontres dans le parc du château de l’Étang.
Maryvonne Hautin

Maire de Saran

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 16:18

Les chiffes du chômage publiés hier sont dramatiques. 3.4 millions de personnes dont 800.000 jeunes n'ont aucune activité, soit une hausse de 12.5% sur l'année. La Région Centre enregistre pour le mois d’avril 120 859 demandeurs d’emploi. Ils sont ainsi 1274 à rejoindre les agences Pôle Emploi de la région en un mois, soit une hausse de 1,1%. Dans le Loiret, ce sont les moins de 25 ans qui sont le plus impactés.

Au-delà de ces résultats, ce sont des milliers de vies, d'individus dont l'avenir basculent. Ce sont des familles qui se retrouvent du jour au lendemain dans la tourmente de la précarité.

Alors-même qu'il faudrait mettre en œuvre une véritable politique de relance basée sur l'investissement public et privé, la réindustrialisation et le soutien à la consommation, le gouvernement s'obstine dans sa politique qui démontre quotidiennement ses failles et défaillances. Et, quand la commission européenne obsédée par la baisse des dépenses publiques propose de tailler dans l'assurance chômage, elle condamne des dizaines de milliers de famille à la pauvreté et au désespoir. C'est irresponsable et totalement cynique.

Alors, plutôt que de parier sur une hypothétique inversion de la courbe du chômage, le gouvernement devrait prendre la mesure de la réalité et changer de politique. La soumission au patronnat et l'austérité ne feront qu'aggraver la situation.

Des solutions existent pour relancer la croissance et l'emploi : lutter contre la domination de la finance en interdisant les licenciements boursiers, en pénalisant les entreprises qui emploient plus de 5% d'emplois précaires, donner la priorité aux salaires avec un salaire minimum de 1700 euros pour redonner du pouvoir d'achat aux ménages, défendre la retraite à 60 ans pour laisser la place aux jeunes...

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 16:08

Le ministre des transports a présenté sa réforme du système ferroviaire au Conseil des ministres le mercredi 29 mai. Dans ce document, la commission réclame l'ouverture des transports intérieurs de passagers à la concurrence. Elle précise que « la prochaine réforme devrait faire en sorte que le nouveau gestionnaire unique des infrastructures reste indépendant de l'opérateur historique, afin de garantir un accès équitable et non discriminatoire aux nouveaux entrants sur le marché ». En préconisant de maintenir la séparation de l’infrastructure et de l’exploitation dans deux EPIC différents, le gouvernement donne des gages à Bruxelles, alors qu’il n’en a aucune obligation. C’est un pas de plus dans l’éclatement du système ferroviaire.

Pourtant, l’expérience de ces dernières années devrait conduire à d’autres conclusions : la séparation de la SNCF et de RFF et le cloisonnement par activité de la SNCF ont démontré leur inefficacité. De plus, l’expérience de l’ouverture à la concurrence du fret démontre que celle-ci n’a pas permis d’atteindre l’objectif affiché de développement du fret ferroviaire. Au contraire, depuis cette ouverture, celui-ci est en chute libre. En concentrant le trafic sur les axes « rentables », l’ouverture à la concurrence du trafic voyageurs aura les mêmes conséquences.

Le ministre des Transports dit aussi vouloir restaurer les conditions d’un équilibre économique de long terme pour le système ferroviaire. Aucune solution n’est mise sur la table, si ce n’est toujours les mêmes recettes inefficaces : productivité et efforts supplémentaires demandés aux cheminots. Aucune réflexion n’est menée sur la transformation de la dette du système ferroviaire en dette publique..
La réforme préconisée par le gouvernement ne résoudra pas les problèmes rencontrés par le système ferroviaire. Une autre voie est possible. Il y a un an, les sénateurs communistes et républicains ont déposé une proposition de loi sur le système ferroviaire, sa gouvernance et son financement. Cette proposition peut servir un débat contradictoire. Vu l’importance des enjeux, avant toute décision, prenons le temps d’un large débat public. Les communistes sont prêts à y participer.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 10:49

Acte 3 de la décentralisation : Pas de réforme de la démocratie sans démocratieLa gauche parlementaire s'était opposée en 2010 à la réforme territoriale de Nicolas Sarkozy et s'était prononcée pour son abrogation en cas de retour au pouvoir. Or, la réforme des collectivités territoriales laborieusement avancée par le gouvernement actuel s'inscrit au contraire dans le cadre de celle de 2010.

Le découpage en trois de ce projet n’y change rien : il porte une profonde régression démocratique. Deux objectifs sont poursuivis : organiser l'encadrement par l’État des dépenses des collectivités et donc l’austérité ; et répondre aux exigences de compétitivité libérale du MEDEF. Pour cela, il organise sans détours la casse de la démocratie locale, la concentration des pouvoirs et l’éclatement de l’égalité républicaine entre les territoires.
Les conséquences de ce projet seraient monumentales. Il annonce la fin des communes comme espaces de souveraineté populaire et de décision. Voire la fin des départements. Pour lui, le pouvoir est encore trop partagé ! Faisant des métropoles les nouvelles cellules de base de la République, il met en place les mécanismes de la compétition entre elles, laissant les territoires ruraux à la marge. Nul ne nie l’existence d’enjeux à l’échelle d’aires métropolitaines et la nécessité de mieux appréhender cette réalité. Mais pour nous, la prise en compte de ces enjeux doit se faire par une extension de la coopération et de la démocratie. Il organise le découpage des compétences à la carte, la tutelle de certaines collectivités sur d’autres et met en danger les services publics. Il ouvre enfin un processus de centralisation et de concentration du pouvoir entre les mains de quelques élus régnant sur d’immenses territoires et veut réduire le champ d’action de la majorité des élus locaux. Et il en profite pour soustraire l’État à ses obligations, en premier lieu celle d’une réponse véritable aux besoins de financement des collectivités territoriales et des grands projets nécessaires. Notre peuple doit en être informé : on veut encore réduire son pouvoir.

Un tel chambardement, équivalent à une modification constitutionnelle de grande ampleur, ne saurait se faire en catimini, sans un grand débat démocratique. Ce n’est hélas pas la voie choisie par le gouvernement qui occulte au contraire les véritables enjeux de sa réforme. Sa précipitation à l’approche des élections municipales devient désormais insupportable. A l’heure où la crise de la démocratie connaît un nouveau regain dans notre pays, mettant en lumière l’emprise croissante de la finance sur les grandes décisions, faut-il encore réduire le champ de la souveraineté populaire et des solidarités ? On ne peut se targuer de moralisation de la vie politique et organiser le dessaisissement du peuple en catimini.
Ce projet suscite d’ores et déjà une vive opposition parmi les élus et populations qui en ont connaissance. La volonté de passage en force qui s’est exprimée à plusieurs reprises dans les discussions locales comme nationales est inacceptable. Le vote des alsaciennes et des alsaciens contre la fusion des départements et de la région devrait pourtant alerter le gouvernement : les citoyens refusent les bouleversements institutionnels qui n'apportent aucune avancée démocratique pour eux. De multiples expériences, comme celle de Paris-Métropole, montrent que d’autres modèles que celui du centralisme autoritaire sont capables de fonctionner et peuvent être porteurs de dynamiques engageant beaucoup plus la population.
S’ajoute à cela la réforme aberrante des modes de scrutin, faisant des cantonales le seul scrutin sans proportionnelle, visant à élire des assemblées bipolaires non conforme à la pluralité politique de notre pays. Le PCF dénonce le redécoupage des cantons qui est en train de se tramer en toute opacité, au profit du pouvoir en place. La France n'a pas besoin d'un scandale démocratique de plus, qui effacerait de la carte la plupart des 235 conseillers généraux communistes.

Il y a besoin d’une réforme en profondeur de nos institutions, d’une VIème République. La commune doit être confortée comme cellule de base de la démocratie et du vivre ensemble ; la participation citoyenne doit y être largement déployée. Nous proposons de déprésidentialiser toutes les institutions plutôt que de fabriquer de grands barons plénipotentiaires, rendant inopérante la limitation du cumul des mandats. Nous proposons d’organiser des coopérations métropolitaines plutôt que d’ajouter un nouvel échelon institutionnel niant les solidarités existantes et visant à éloigner la décision des citoyennes et des citoyens. Nous proposons d’utiliser les potentialités de la décentralisation pour développer des espaces d’intervention populaire : la démocratie citoyenne plutôt que cette dérive oligarchique et sa République des experts ! Nous voulons promouvoir une conception de l’État, unitaire et stratège, au service de l’intérêt général, et garant de l’égalité et des solidarités entre les territoires, au lieu d’un État qui se dépouille et se dédouane. La décentralisation doit d’abord être une démocratisation, au plus près des préoccupations et de besoins des populations. Dans cet esprit, nous appelons à un nouvel âge des services publics pour relever les défis de l’énergie, du logement, ou de l’éducation...
Cette approche institutionnelle appelle une autre répartition des richesses dans notre pays, notamment par une réforme de la fiscalité, nationale et locale, qui n’hésite pas à taxer le capital financier et à s’attaquer à l’évasion fiscale sous toutes ses formes.
Depuis longtemps, le projet de loi gouvernemental aurait dû être purement et simplement retiré pour laisser place à une véritable discussion sur les enjeux, les besoins et les moyens nécessaires. Face à l’entêtement du gouvernement, nous appelons les citoyennes et les citoyens de notre pays à manifester leur refus de cette réforme qui leur prend le pouvoir. Nous affirmons que toute modification des structures d’un territoire devra être soumise à référendum. Pas de réforme de la démocratie sans démocratie ! Ce projet doit être retiré et l’ouvrage remis sur le métier pour une refondation démocratique et sociale de nos institutions.

Nous en avons la conviction, cette bataille peut être gagnée. Nous appelons à faire de la manifestation du 30 mai à Paris devant le Sénat un grand rassemblement populaire. Et nous invitons tous ceux et toutes celles qui veulent défricher les voies d’une démocratie nouvelle face à la loi de l’argent, à s’emparer des Assises du 16 juin à Montreuil.

Parti communiste français

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 16:51

Caravane départementale contre l'austérité

Le PCF vous donne la parole !

Un an après la victoire de François Hollande à l'élection présidentielle, l'espoir de changement a laissé la place à la déception et à la colère.

Le Parti Communiste Français et le Front de Gauche défendent l'idée qu'une autre politique est possible à gauche, une politique qui réponde véritablement aux besoins humains.

Ce nouveau projet, nous voulons le contruire avec vous, avec toutes celles et ceux qui ont souhaité le changement au primtemps dernier. C'est pour cela que nous avons organisé une "caravane départementale contre l'austérité" et que nous venons à votre rencontre.

Après avoir tenu un point de rencontre dans le quartier du Vilpot, nous serons présents le

MERCREDI 29 MAI

DE 17H A 19H

AU SQUARE DES HIRONDELLES

Un stand sera présent au milieu des immeubles, n'hésitez pas à venir échanger avec nous autour d'un café ou d'un jus de fruit.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:39


Communiqué de Jean-Michel Bodin, Conseiller régional d’Indre-et-Loire, Vice-président de la Région Centre
La SNCF reverse 209 millions d’euros de dividende à l’Etat alors qu’il manque 1,5 milliards d’euros au système ferroviaire et que la facture du TER s’alourdit pour les Régions.

La SNCF va verser près de 209 millions d’euros de dividende à l’Etat au titre de l’année 2012, soit environ 5% de plus que le précédent record atteint l’an passé, selon un arrêté publié au Journal officiel ces derniers jours.
La SNCF a triplé son bénéfice net l’an dernier alors que dans le même temps le nombre de cheminots est en constante diminution avec des conséquences négatives pour le service public, et alors que la facture des conventions TER pour les Régions ne cesse de s’alourdir sans augmentation de l’offre. Parallèlement l’Etat n’assume pas ses responsabilités vis-à-vis des Régions en refusant une réévaluation des dotations calculées en 2000, au moment du
transfert de la compétence du transport régional de voyageurs aux régions.
Le système ferroviaire est lourdement endettée de près de 40 milliards d’euros du fait du désengagement de l’Etat depuis une trentaine d’années dans le financement des  infrastructures et il manque aujourd’hui 1,5 milliard d’euros pour que le système puisse fonctionner normalement.
Dans ces conditions le versement de dividende est totalement inapproprié et inacceptable. Cet argent doit rester dans le système ferroviaire et investit immédiatement dans l’amélioration de la qualité de service attendue légitimement par les usagers du transport public.

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 14:56

Eau source de vie

Le dernier rapport consultable sur la qualité de l'assainissement de l'eau dans l'agglomération orléanaise est tristement précis : des eaux usées non traitées ont été déversées en Loire à 405 reprises en 2011 ! Le collectif citoyen Eau Secours 45, dont la ville de Saran est membre, a décidé d'organiser une action publique le 23 mai prochain, juste avant le Conseil d'AgglO, afin d'interpeller les élus de la collectivité normalement compétente en matière d'assainissement.

69 jours de déversement d'eaux usées directement en Loire à St Loup (St Jean de Braye) en 2011, 136 au niveau du Quai de la Madeleine, 110 à la Chilesse (St Jean de la Ruelle) et encore 90 à Vaussoudun, pourtant proche de la station d'épuration de La Chapelle St Mesmin... Même par temps sec, des eaux souillées sont évacuées sans traitement, attestant de dysfonctionnements majeurs et récurrents dans le traitement des eaux usées de la partie de l'agglomération située au nord de la Loire.

RASSEMBLEMENT

JEUDI 23 MAI à 17H30

devant l'Hôtel Groslot à Orléans

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 22:15

 

 


 

Les députés ont rejeté  jeudi soir une proposition de loi du Front de Gauche visant à interdire les licenciements boursiers ainsi que le projet d'amnistie sociale. Le PS, qui a la majorité absolue à l'Assemblée nationale, continue de se soumettre à ceux qui ont tout fait pour le battre en votant Nicolas Sarkozy, plutôt que de répondre aux attentes du peuple de gauche. 

 

Seuls les écologistes ont soutenu le texte contre les licenciements motivés par des contingences financières et boursières. "Pas une semaine ne se passe sans une nouvelle annonce de plan social (...), on impute cela à la crise économique mais il s'agit souvent de conserver des marges de profit nécessaires au maintien ou à l'augmentation de la part revenant aux actionnaires ou à la constitution de réserves en capital", a pourtant plaidé le chef de file des députés FG, André Chassaigne.

 

André Chassaigne a dénoncé "les anticipations financières qui justifient les stratégies les plus cyniques", stratégies qui "scandalisent les Français". Accusant le gouvernement d'"ultra-libéralisme", il a souligné qu'il était "encore temps que la majorité de gauche se ressaisisse".

Pour les écologistes, Sergio Coronado a rappelé que "les engagements de François Hollande pendant sa campagne étaient assez semblables à cette proposition". Saluant le texte, il a affirmé: "Les travailleurs ne sont pas une variable d'ajustement: c'est à ce prix que la justice sociale sera rétablie."

 

La droite se range derrière les socialistes

"C'est avec de tels textes qui rigidifient l'emploi que l'on crée la précarité!" a pour sa part déclaré Lionel Tardy (UMP).

Yannick Favennec (UDI) a indiqué que si son groupe "partageait l'indignation" des députés Front de Gauche, le texte aboutirait à "perdre pied dans le rang des pays qui accueillent des entreprises". "Evitons d'empirer les choses!" a-t-il lancé.

Loi "excessive et contre-productive" pour le Front national. Quant à Marion Maréchal-Le Pen (FN), si elle s'est en pris au "capitalisme prédateur, dévoyé, qui s'appuie sur Bruxelles et l'OMC", elle a jugé les solutions du Front de Gauche "excessives et contre-productives".

 

 

 

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